samedi 24 août 2013

Cédric Cavenaille: 15 ans de musique

Allez, on tourne une page.

 15 ans de musique derrière moi, que je vous invite à découvrir à travers différents extraits. Des compos, des reprises, des improvisations, des concerts, voici un petit aperçu de ma vie musicale.
15 ans de musiqu...
e, c'est : 15 groupes - 50 musiciens - 70 concerts
Maintenant, c'est une toute nouvelle aventure avec Eleventh Moon avec qui je l'espère, nous irons le plus loin possible.
En attendant, bonne écoute.
https://soundcloud.com/sydouille

Jérôme Pintoux, ancien professeur à Wimille, analyse les chansons de Bob Dylan

http://www.lavoixdunord.fr/region/jerome-pintoux-ancien-professeur-a-wimille-analyse-les-ia31b49090n1491076
Publié le - Mis à jour le 23/08/2013 à 12:27
Par JEAN-PHILIPPE DELATTRE
 
Jérôme Pintoux a enseigné le français, la littérature et le latin. Pendant deux ans, il a été professeur à Wimille. Et à côté de cela, il a toujours été un passionné de musique. Aujourd’hui retraité, il vient de sortir un ouvrage sur les chansons de Bob Dylan.

Pour le Poitevin Jérôme Pintoux, son passage à Wimille rime avec «
les années New Wave
».
Pour le Poitevin Jérôme Pintoux, son passage à Wimille rime avec « les années New Wave ».
Originaire de Poitiers, Jérôme Pintoux a été Boulonnais d’adoption pendant deux ans, de 1980 à 1982. Il a habité Ambleteuse, puis Wimereux, pendant ce qu’il appelait « les années new wave. C’était l’époque où on commençait à voir les clips à la télé ». S’il enseignait le français et le latin à Wimille, il vouait déjà à l’époque un culte à la musique, en particulier au rock. Parmi ses idoles figure Bob Dylan, qu’il considère comme une référence de la « poésie anglophone. J’ai toujours essayé de creuser les textes de Bob Dylan, Jimi Hendrix, Marc Nolan ». Déjà, pendant son activité, il écrivait pour des revues artistiques, « pour me sortir du contexte morose de l’Éducation nationale ». Mais c’est surtout depuis son départ en retraite qu’il peut s’adonner à cette passion et sortir des ouvrages complets.

Bob Dylan de A à Z

Sa dernière création : Bob Dylan, dictionnaire par Jérôme Pintoux, édité chez Camion Blanc. « Ce n’est pas une biographie, explique l’auteur. Ce sont des analyses de chansons, ou de thématiques. Ce n’est pas un ouvrage exhaustif. » Comme son nom l’indique, le livre est un abécédaire, qui classe les sujets par ordre alphabétique. Se succèdent les titres des chansons ou les thèmes, comme « anarchie » ou « anachronie », jusqu’à « zimmerman », dernier mot de ce dictionnaire – c’est aussi le véritable nom de famille de Bob Dylan.
« Il y a des entrées multiples, avec un but toujours didactique. Ce n’est pas du tout un livre people. Ce n’est pas une énième biographie, comme c’est la mode. Dans les livres sur les rockeurs, on parlera plus des addictions de John Lennon que de son imaginaire par exemple. On se limite souvent à des saccages d’hôtels, la drogue, les guitares... Ma démarche est différente. » Fan du chanteur, il s’est donc attaqué à l’œuvre de Dylan plutôt qu’à sa vie. Sa période préférée : les années 60. « À l’époque, il avait un certain génie. Maintenant, il a juste du talent ! » En toute logique, Jérôme Pintoux a donc beaucoup insisté sur cette période dans son livre. Sans oublier le reste pour autant. « Il faut savoir qu’un type comme Dylan a été nobelisable. Il a failli avoir le prix Nobel en 2011 et 2012. Il a traversé le siècle, même si maintenant il n’est plus que l’ombre de lui-même. »

Un livre bien travaillé

« Ce livre, ça fait plusieurs années que je le peaufine. Je l’avais présenté à une maison d’édition en 2006, mais il avait été refusé parce que Dylan n’était pas à la mode. Maintenant, Dylan plaît aux jeunes. Tant mieux ! » Passionné des textes du chanteur depuis toujours, il a eu le temps de bien l’étudier. « Je m’intéresse à Dylan depuis très longtemps. On trouvait les paroles dans certains disques. J’ai trouvé des partitions en Angleterre et en Hollande, pour avoir les paroles. Mais il a fallu que je traduise tout ! J’ai tout dactylographié en 95. J’ai tout recopié sur ordinateur vers 2000. En fait, le bouquin est prêt depuis une dizaine d’années. C’est une somme de travail considérable sur des années. C’est ambitieux, mais j’aimerais bien que mon livre serve de référence. Mon but, c’est d’approfondir, de décrypter. J’aimerais que ça accroche aux États-Unis, qu’ils le traduisent et que Dylan le lise. »
Et s’il venait à rencontrer l’artiste, que lui dirait-il ? « Je lui demanderais quel poème de Rimbaud il préfère. Et il me demanderait sûrement quel est le vôtre ? »
 

Balthazar Forcalquier : Mino révèle des mondes

http://sapristibalthazar.over-blog.com/article-mino-revele-des-mondes-119494652.html
Texte et photos: Balthazar Forcalquier

 
Une fugue pour accompagner cette exploration, une fugue, bien sûr 
 
Mino DC est un artiste, un vrai, rien à voir avec ceux qui papillonnent quelques semaines et pondent une « œuvre » en pontifiant. Non, lui, il se frotte depuis des lustres aux tourments de la création, et je ne serais pas très étonné d'apprendre qu'il y a laissé, parfois, un peu de sa propre viande.  
 
Mino expose des photos en ce moment au « Trompe Souris Café» link, jusqu'à la fin du mois d'août. C'est beau, émouvant, rare.
 
La technique n'est pas infernale : il photographie des « trucs » dans son jardin, ou bien dans sa cuisine. Il sature les couleurs. Il imprime les images et les plastifient. Voilà la manière dont il s'explique sans barguigner avec une sorte de fraîcheur juvénile et une volubilité candide.
Ces images mènent alors une vie indépendante d'une somptueuse richesse.
 
Les assises en contreplaqué de chaises d'école abandonnées au temps s'ouvrent en feuilles comme des aurores boréales palpitantes ou les plis compliqués des végétaux exotiques luxuriants et vénéneux .
 
 
Des tâches de peinture semblent des amas de constellations, des nurseries moelleuses d'étoiles, des mondes lointains et doux qui inventent leur propre lumière.  

 
Des feuilles tombées au sol se racornissent comme de vieux cuirs ou bien font penser à ces vallées solitaires que des caméras automatiques nous envoient de Mars.
 
 
Une planche lardée de coups de cutter, qui a subi les assauts de l'artiste en partance pour d'autres créations anciennes, restitue à sa façon de rugueux souvenirs, hésitants, amples : ce sont les cicatrices de doutes, d'envolées et de lutte.  

 
Le drapée d'une bâche plastique emprunte sa fluidité à un friselis d'eau, mais un friselis qui serait sous acide et se parerait de teintes fluo et d'ondulations extravagantes.

Un fond de graisse dans une poêle nous envoie un message codé, éminemment gracieux, avec des nuances de couleurs que seule la nature ose toujours avec une audace et une délicatesse stupéfiantes.
 
Chaque tableau est composé de plusieurs images qui se répondent, apportent un contrepoint, « c'est mon côté Pop Art »dit humblement l'immodeste Mino. C'est aussi l'expression d'une connaissance fine des nuances et des unions de teintes qui ne s'apprend nulle part ailleurs que dans l'atelier. En ce sens encore Mino est un artiste qui a fait des milliers de gammes pour parvenir à maîtriser les règles infernales, certes impérieuses mais aussi nécessairement inspirées, de l'harmonie et des fugues.
 
 
Son ami JJ Bosstoo accompagne cette exposition d'une matière sonore composée de cliquetis, murmures, chuchotis d'outils, chocs, interjections, bavardages d'oiseau et souffles. On ne pouvait rêver meilleure escorte pour entrer dans cet univers.
Entrée gratuite.
 
 
Mino DC 12, rue du lavoir,79600 Airvault.
Voir aussi
Mino se masque et se dévoile http://www.youtube.com/watch?v=UocLRExPgcg

jeudi 8 août 2013

AD Winans: FINAL TREYVON MARTIN POEM

WHEN A BLACK BOYS WALKS HOME ALONE AT NIGHT



who would have thought
skittles and icetea was
a death sentence
not even Dr. Oz
 
when a black boy with a dream
walks home alone at night

hard rain falling
lady death whisper
in the air
a boy with a dream
walks home at night
to watch an all-star
basketball game
gunned down by a wanna-be cop
and Florida's "stand your ground"
license to kill law
 
when a black boy with a dream
walks home alone at night

justice denied
by a poor prosecution team
and a judge's tortured
jury instructions
for fear the verdict
might be overturned on appeal
 
when a black boy with a dream
walks home alone at night


no appeal for Treyvon
no appeal for the dead
in the State of Florida where
a young black boy
must forever fear
to walk home alone
in the dark of night
always within a legal
sniper's gun sight
 
when a black boy with a dream
walks home alone at night

lock and load the chamber
no safety on the gun
make it as black as the night
holster it at the back hip
to keep it from sight
know the law is on your side
black is black white is white
it's OK to shoot on sight
 
when a black boy with a dream
walks home alone at night

galerie didier devillez - focus août 2013


Mino DC: vernisage samedi 10 août à partir de 18h

  
vernisage samedi 10 août à partir de 18h

 

projection de "Mino's décheteck" à 22h

un film de Jérôme Marichy de 62 minutes