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mercredi 24 juin 2020

Galerie Écritures: Réouverture




Bonjour, après ce temps de pause obligatoire, nous allons rouvrir la galerie. nous allons poursuivre jusqu’à fin juin, l’exposition des planches originales d’Edmond Baudoin extraites de 3 œuvres : « Humains, La Roya est un Fleuve », « Le Corps Collectif : Danser l’Invisible » et « Chagrin d’Encre ». Les possibilités de visite restent les mêmes mais ce serait bien de vous en assurer et de réserver soit par mail : galerie.ecritures@live.fr, soit par téléphone au 06 70 09 36 63. Au plaisir de vous revoir et de partager à nouveau cette belle expo. Prenez soin de vous. Jean-Marc Vincent

samedi 17 novembre 2018

Galerie Ecritures: Exposition


Exposition Collective jusqu’au 31 Décembre des artistes de la galerie
CHARPENTIER
CINQUIN
COLLECINI
Bruno DANJOUX
DUBOIS
ESTAQUE
FISSORE
LAFOUCRIERE
Pierre MARCHAND
Ramuntcho MATTA
Rémy PASTOR

samedi 17 février 2018

Galerie Ecritures: exposition Jean Estaque

Jean ESTAQUE
A l’occasion du 100ème anniversaire de la mort d’Octave MIRBEAU, Jean ESTAQUE lui rend hommage en mettant en correspondance des textes, des illustrations de journaux d’époque, des œuvres des artistes soutenu par l’auteur et des travaux de Jean ESTAQUE mettant en valeur des textes significatifs de l’auteur.
Exposition du 17 février au 21 mai 2018
Vernissage le 17 février à partir de 10 h 30
Galerie ECRITURES
1, rue Pierre Petit 03100 MONTLUCON
de 15 h à 18 h du mardi au samedi et sur RDV
Hommage à
OCTAVE MIRBEAU

Octave Mirbeau, né le 16 février 1848 à Trévières (Calvados) et mort le 16 février 1917 à Paris, est un écrivain, critique d’art et journaliste français. Il connut une célébrité européenne et de grands succès populaires, tout en étant également apprécié et reconnu par les avant-gardes littéraires et artistiques, ce qui n’est pas commun.
Journaliste influent et fort bien rémunéré, critique d’art défenseur des avant-gardes, pamphlétaire redouté, Octave Mirbeau est aussi un romancier novateur, qui a contribué à l’évolution du genre romanesque, et un dramaturge, à la fois classique et moderne, qui a triomphé sur toutes les grandes scènes du monde. Mais, après sa mort, il traverse pendant un demi-siècle une période de purgatoire : il est visiblement trop dérangeant pour la classe dirigeante, tant sur le plan littéraire et esthétique que sur le plan politique et social.
Littérairement incorrect, il est inclassable, il fait fi des étiquettes, des théories et des écoles, et il étend à tous les genres littéraires sa contestation radicale des institutions culturelles ; également politiquement incorrect, farouchement individualiste et libertaire, il incarne une figure d’intellectuel critique, potentiellement subversif et « irrécupérable », selon l’expression de Jean-Paul Sartre dans Les Mains sales.
Parallèlement, en tant que critique d’art influent et doté d’une espèce de prescience, il pourfend l’art académique des Édouard Detaille, Jean-Louis-Ernest Meissonier, Alexandre Cabanel et William Bouguereau, il tourne en ridicule le système des Salons, ces « bazars à treize sous », ces « grandes foires aux médiocrités grouillantes et décorées », et il bataille pour les grands artistes novateurs, longtemps moqués et méconnus, parce que les sociétés, selon lui, ne sauraient tolérer le génie : « Tout l’effort des collectivités tend à faire disparaître de l’humanité l’homme de génie, parce qu’elles ne permettent pas qu’un homme puisse dépasser de la tête un autre homme, et qu’elles ont décidé que toute supériorité, dans n’importe quel ordre, est, sinon un crime, du moins une monstruosité, quelque chose d’absolument anti-social, un ferment d’anarchie. Honte et mort à celui dont la taille est trop haute ! »
Mirbeau se fait donc le chantre attitré d’Auguste Rodin, de Claude Monet et de Camille Pissarro ; il est l’admirateur de Paul Cézanne, d’Edgar Degas et d’Auguste Renoir, le défenseur d’Eugène Carrière, de Paul Gauguin — qui, grâce à ses articles élogieux, en février 1891, peut payer son voyage à Tahiti —, de Félix Vallotton, d’Édouard Vuillard et de Pierre Bonnard, le découvreur de Maxime Maufra, de Constantin Meunier, de Vincent van Gogh, de Camille Claudel, dont il proclame à trois reprises le « génie », d’Aristide Maillol et de Maurice Utrillo. Ses articles sur l’art ont été recueillis dans les deux gros volumes de ses Combats esthétiques, parus à la Librairie Séguier en 1993.
Ardent défenseur et collectionneur de l’art de son temps
« […] comme il sut choisir toujours les pièces les plus franches, les plus aiguës, les plus révélatrices, nul ensemble réuni par aucun amateur n’a encore offert une image aussi caractéristique de l’effort contemporain. » (préface anonyme du catalogue de la vente de sa collection).
Afin de pouvoir transformer la villa de Triel-sur-Seine en un lieu de villégiature pour les littérateurs et artistes « maltraités par le sort », sa veuve dut vendre cette importante collection de Tableaux, aquarelles, pastels et dessins, par Paul Cézanne (13 œuvres, dont deux autoportraits), Bonnard, Cross, Daumier, Paul Gauguin, Vincent van Gogh (2 œuvres, dont Le Père Tanguy, 1887), Claude Monet, Berthe Morisot, Camille Pissarro, Renoir, Rodin (23 dessins), K.-V. Roussel, Seurat, Signac, Utrillo, Félix Vallotton (M. Thadée Natanson, 1897), Valtat, Vuillard, et des sculptures par Camille Claudel (un plâtre), Aristide Maillol (10 plâtres, terres cuites, bois et bronzes) et Rodin (11 plâtres, marbres et bronzes, dont le buste de Victor Hugo et celui de l’écrivain, qui peut être celui reproduit plus bas), fut mise aux enchères publiques, le 24 février 1919, à la galerie Durand-Ruel, 16, rue Laffitte, à Paris.
Mirbeau n’a jamais été oublié et n’a jamais cessé d’être publié, mais on l’a souvent mal lu, à travers de trompeuses grilles de lecture (par exemple, nombre de critiques et d’historiens de la littérature l’ont embrigadé bien malgré lui parmi les naturalistes), ou bien on a voulu voir dans plusieurs de ses romans des œuvres érotiques, comme en témoignent nombre de couvertures de ses innombrables traductions. On a aussi eu fâcheusement tendance à réduire son immense production aux trois titres les plus emblématiques de son œuvre littéraire.
Politiquement incorrect, socialement irrécupérable et littérairement inclassable, il a traversé, après sa mort, une longue période d’incompréhension de la part des auteurs de manuels et d’histoires littéraires ; et le faux « Testament politique », rédigé par Gustave Hervé et publié cinq jours après sa mort par sa veuve abusive, Alice Regnault, a contribué à brouiller durablement son image.
Fondée à Angers le 28 novembre 1993 et présidée par Pierre Michel, professeur agrégé et docteur-ès-lettres, biographe et éditeur de Mirbeau, la Société Octave Mirbeau a pour objectif de contribuer à la connaissance de la vie, des combats et de l’œuvre du grand écrivain normand par tous les moyens à sa disposition. Heureusement, depuis vingt ans, grâce au développement des études mirbelliennes et de (parution de sa biographie, nombreuses découvertes de textes insoupçonnés, publication de très nombreux inédits, fondation de la Société Octave Mirbeau, création des Cahiers Octave Mirbeau, organisation de nombreux colloques internationaux et interdisciplinaires (sept entre 1991 et 2007), constitution d’un Fonds Octave Mirbeau à la Bibliothèque Universitaire d’Angers, ouverture de deux sites web consacrés à Mirbeau, mise en ligne de la plus grande partie de ses écrits), on le découvre sous un jour nouveau, on le lit sans idées préconçues ni étiquettes réductrices, on publie la totalité de son œuvre, dont des pans entiers étaient méconnus ou ignorés, voire totalement insoupçonnés (ses romans écrits comme nègre, par exemple), et on commence tardivement à prendre la mesure de son tempérament d’exception, de son originalité d’écrivain et du rôle éminent qu’il a joué sur la scène politique, littéraire et artistique de la Belle Époque, ainsi que dans l’évolution des genres littéraires.
À voir : http://www.mirbeau.org/liens.html
Galerie ECRITURES 1 rue Pierre Petit 03 100 MONTLUCON
http://www.koifaire.com/auvergne/galerie,ecritures-15609.html
facebook  http://www.facebook.com/galerie.ecritures

samedi 13 juin 2015

Galerie Ecritures: Exposition Pierre LAFOUCRIERE


ecritures_lafoucrière


Pierre LAFOUCRIERE    

Un Jardin de Couleurs 

Vernissage le samedi 20 juin à partir de 10 h

 

Exposition du 20 juin au 24 septembre 2015

 

à la GALERIE ECRITURES    1, rue Pierre Petit   03100 MONTLUCON    tel. 06 70 09 36 63

 

Né en 1927 à Louroux-de-Bouble (03), Pierre Lafoucrière vit et travaille à Meudon et dans l’Allier. Parti de la figuration, son itinéraire l’a mené d’une peinture aux couleurs fortes et riches à une vision transcendée de la nature, à la fois raffinée et plus écrite. Deux rencontres ont profondément marqué sa vie de peintre : Paul Gay dans les années 50, Nane Stern en 1974.

Peintre de la lumière et de la transparence, Pierre LAFOUCRIERE est très inspiré par l’art sacré. Il est d’ailleurs revenu à ses passions premières en réalisant des vitraux à Louroux de Bouble, mais aussi à Corny (11 fenêtres) et Pont de l’Arche (4 fenêtres) dans l’Eure, ceux de l’église claustrale de Ligugé (86) (35 fenêtres) et dernièrement ceux du centre diocésain de Saint Désert (72).

Inspiré aussi par les auteurs et ami des poètes, il a illustré des éditions originales de J.M. BARNAUD, Alain BORNE, Louis DALLANT, Henri KREA, Jean-François MANIER … Il a également calligraphié et illustré de manière monumentale la « Messe sur le Monde » de THEILLARD de CHARDIN, acquise par le Musée MANDET de RIOM

 

« L’art peut-il être gai et profond ? L’oeuvre de Pierre Lafoucrière dont la peinture heureuse puise ses arguments dans la lumière et les débats de la couleur, le prouve à l’envi. “L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible” disait Paul Klee. C’est justement ce que réussit Pierre Lafoucrière. Ce qu’il nous donne à voir c’est de quelque façon notre joie d’exister. Cela commande mieux que l’admiration, la gratitude. » Jean-Pierre Siméon, écrivain, poète, auteur dramatique, actuellement directeur artistique national de la manifestation « Le printemps des Poètes ».

L’Aquarelle

L’Aquarelle est pressante, et veut sans complaisance

Qu’un peintre s’accommode à son impatience,

La traite à sa manière, et d’un travail soudain

Saisisse le moment qu’elle donne à sa main,

La sévère rigueur de ce moment qui passe

Aux erreurs d’un pinceau ne fait aucune grâce

Avec elle, il n’est point de retour à tenter

Et tout au premier coup se doit exécuter.

                                                                       Molière

 

Loin de la Poussière

Quand l’homme se laisse aveugler par les choses, il se commet avec la poussière.

Quand l’homme se laisse dominer par les choses, son cœur se trouble.

Un cœur troublé ne peut produire qu’une peinture laborieuse et raide, et conduit à sa propre destruction.

Quand ténèbres et poussière contaminent le pinceau et l’encre, c’est la paralysie ; dans pareille impasse, l’homme a tout à perdre et rien à gagner, et finalement rien n’y pourra plus réjouir son cœur.

Aussi, je laisse les choses suivre les ténèbres des choses, et la poussière se commettre avec la poussière ; ainsi mon cœur est sans trouble, et quand le cœur est sans trouble, la peinture peut naître.

Shi Tao

Les propos sur la peinture du moine Citrouille Amère, chapitre 15

 

Oeuvres dans les collections publiques :


·                     Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

·                     Musée d’Art Contemporain du Vatican

·                     Musée Français de la Carte à Jouer

·                     Issy-les-Moulineaux

·                     Musée de Lidice

·                     Musée Bertrand, Châteauroux

·                     Musée de Celle, Allemagne

·                     Musée d’Art et d’Histoire, Meudon

·                     Musée Municipal, Evreux

·                     Musée de la Lithographie, Saint-Pourçain-sur-Sioule

·                     Musée Municipal, Saint-Ouen

·                     Musée d’Evreux

·                     F.R.A.C. Auvergne

·                     Fonds d’Art Contemporain, Gennevilliers

·                     Fonds d’Art Contemporain, Montluçon

·                     Fonds d’Art Contemporain, Conches

·                     Collection du Conseil Général des Hauts-de-Seine

·                     Collection du Conseil Général de Haute-Normandie

·                     Collection I.F.I. 03, Avermes

·                     Mairies : Boëge, Commentry, Louroux-de-Bouble

Bibliothèques, Médiathèques :


·                     Bibliothèque Nationale, Paris / Montluçon / Cagnes-sur-mer / Clermont-Ferrand / Grasse / Montélimar / Nice / Nîmes / Riom / Toulouse / Vichy

Art Mural :


·                     1981 - 1982 - Tapisseries. Ecole Nationale d’Arts Décoratifs, Aubusson

·                     1964 - Peintures. Village de l’Espérance, Burdignin, Haute-Savoie

·                     1959 - Céramique. Lycée agricole de Lapalisse, Allier

 

 
L’art sacré

2012  Vitraux chapelle du centre diocésain de la Saône et Loire à Saint Désert

2011 Un chemin de Pâques pour la Basilique de Paray-le-Monial

2006-2007 Verrières du Baptistère, église Sainte Colombe, Villejuif, Val-de-Marne

Réalisation : Ateliers Duchemin, Paris

2003-2005 Vêtements liturgiques, diocèse d’Evreux, Eure

2002 Croix de procession, Porte de tabernacle (émaux sur cuivre), église claustrale, abbaye Saint-Martin, Ligugé, Vienne

2000-2002 Vitraux (35 fenêtres), église claustrale, abbaye Saint-Martin, Ligugé, Vienne.

Réalisation : Atelier du Vitrail Limoges

2001 Vitraux (4 fenêtres), chapelle Saint-Luc, hôpital de Pont-de-L’Arche, Eure.

Réalisation : Atelier Dominique Bogros-Bony, Paris

1993 “Chemin de Pâques”, émaux peints sur verre antique, église de Néris-les-Bains, Allier

1992-1993 Vitraux (11 fenêtres), église de Corny, Eure.

Réalisation : Atelier Jacques Bony, Paris

1974 “Chemin de Croix” (14 peintures), église de Louroux-de-Bouble, Allier.

1973 Collezione d’Arte Religiosa Moderna (14 peintures), Musées du Vatican 

1968 “Etoile du matin” (vitrail), église de Louroux-de-Bouble, Allier.

Réalisation : Atelier Michel Durand, Paris.

1964 “Chemin de Croix” (14 peintures), Ermitage Notre-Dame des voirons, Haute-Savoie.

 

 

Film sur Youtube :






Galerie ECRITURES 1 rue Pierre Petit 03 100 MONTLUCON   
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mercredi 10 décembre 2014

Galerie Ecritures: Laurent Lolmède à Montluçon

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Vernissage et dédicace Samedi 13 Décembre  11 heures
 
Laurent Lolmède parcourt la vie et le monde armé d’un crayon et d’une feuille de papier. Voyageur immobile et toujours en mouvement, un jour à Paris, le lendemain dans son Quercy, à New-York ou Alger, il s’installe hors du temps pour saisir les instants, qu’il restitue sous forme de scènes souvent très animées, peuplées comme une rue commerçante et bavardes comme la vie.
Pour autant, Lolmède ne se pose pas en contemplatif. Perpétuant une tradition qui remonte à la Renaissance et sans doute bien avant - l’autoportrait discret -, son avatar bien reconnaissable, coiffé d’un inusable couvre-chef, vient rappeler que Lolmède était là, vivant. Qu’il était non seulement acteur de la scène qu’il décrit mais, qu’en plus, il en a bien profité… A la manière d’un Van Eyck se reflétant au XVe siècle dans le miroir des « époux Arnolfini » ou d’un Boticelli parmi la foule de son « adoration des anges », mais en moins complexé… Le trait de Lolmède n’appartient qu’à lui, il a la nervosité des croquis sur le vif. S’il affiche volontiers une admiration pour Crumb, et avec lui l’underground - dont le franco-néerlandais Willem -, il va toutefois moins loin dans la caricature pour dresser de l’humanité un portrait souvent gouailleur et toujours bienveillant. Son travail n’en est que plus accessible, qu’il s’agisse d’illustrations pures ou de bandes dessinées, qu’il publie de façon comptée sous une forme encore une fois toute personnelle, entre fanzines et livres d’art. Formé à l’école nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, Lolmède, s’il affectionne ce positionnement à la croisée des chemins, reste avant tout un grand voyageur… et un excellent guide. Accompagné souvent de sa femme Evelyne, aquarelliste à ses heures, on le voit avec le même zèle dans les salons les plus modestes comme dans les rendez-vous les plus huppés, de Cajarc à Angoulême, tutoyant les plus humbles, embrassant les plus grands. Par un heureux concours de circonstances, Lolmède expose du 13 décembre au 21 février, dans la galerie Ecritures de Jean-Marc Vincent, divers travaux et les derniers croquis de son voyage en Amérique. C’est pour les Montluçonnais une très jolie opportunité de rencontrer cet artiste hors du commun.
Philippe REYT  in  Montluçon Notre Ville
Galerie ECRITURES 1 rue Pierre Petit 03 100 MONTLUCON
   
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samedi 20 septembre 2014

Galerie ECRITURES: sortie du livre

La galerie ECRITURES a le plaisir de vous présenter le livre qu’elle vient d’éditer :  
« Tranches de Vie de Château »
Haïku
Collectif Atelier d'Ecriture
Service Enseignement
 Photographies
Jean Marc VINCENT
Responsable Local de l'Enseignement
Maison d'Arrêt de Montluçon
 
« Tranches de Vie de Château » est le résultat d’un travail mené dans le cadre de l’atelier d’écriture de la Maison d’Arrêt de Montluçon. « Tranches de Vie de Château » est une série de photos en noir et blanc, chacune est accompagnée d’un court texte ou haïku. Les photos représentent les différents lieux et activités de la détention, lieux et activités dont les personnes détenues sont imprégnées. Le sujet de chaque photo a été proposé et choisi par les participants avant les prises de vue. A partir des tirages faits sur l’imprimante de l’école, les participants ont fait des annotations au dos de chacun. Toutes ces notes ont été reprises pour en faire un condensé sous forme de haïku. Ces photos veulent montrer un aperçu de l’univers de cette prison dans le respect de chacun tout en tenant compte des consignes de sécurité et de confidentialité.
De ces photos, naît l’histoire car l’image donne la parole, on se raconte alors pour se libérer de l’enfermement physique et psychologique. Ces photos ne sont pas seulement utilisées comme « pré-texte », juste pour dire ce que l’on a au fond de soi mais elles sont aussi des prétextes pour libérer la parole par la lecture et le partage dans et hors la détention. Les photos sont réalisées en noir et blanc car même si parmi les personnes détenues, certaines sont hautes en couleur, la vie en prison ne se décline qu’en niveaux de gris compris entre le sombre comme le sont les affaires, les idées, les costumes … en passant par le pas tout à fait clair pour aller jusqu’au très blanc du personnel de santé.
Les buts de ce travail sont donc de :
  • o        Libérer la parole des personnes détenues par un travail d’expression
  • o        Proposer une création artistique et esthétique
  • o        Montrer un univers qu’on ne souhaite à personne de connaître
 
Histoire de la Maison d'Arrêt
Les locaux de la prison de Montluçon ont été construits en 1746 pour être un lieu d’enfermement pour hommes et femmes. Elle est située, à l'époque, à l’intérieur du mur d’enceinte du château de Montluçon. La reconnaissance officielle de la qualité de prison n’a été donnée à ce lieu qu’à la Révolution par délibération du 19 octobre 1792. La dénomination « Maison d'Arrêt » date de 1884, elle est installée dans ces locaux construits en 1746 pour les cellules, le bâtiment d’entrée datant de 1850. Dès 1871 la prison de Montluçon se fait remarquer par son surencombrement, l’institution pénitentiaire n’ayant pas su s’adapter au fort accroissement de la population urbaine. La population carcérale dépasse alors occasionnellement 60 détenus.
Au début du XXème siècle, la maison d'arrêt a déjà l'aspect qu'on lui connaît aujourd'hui, même si l'organisation intérieure a été profondément modifiée. Ainsi les dortoirs de 12 personnes présents sur le plan de 1908, ont bien entendu disparu. Édifié au cœur du centre historique de la ville, à l’intérieur des remparts du château, l'établissement est l'une des plus petites prisons de France (effectif théorique de 21 places). Il est situé dans le ressort de la Cour d'Appel de Riom et du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Montluçon. Cette Maison d’Arrêt comporte un quartier de détention pour les hommes majeurs et un quartier de semi-liberté.
Le Titre
Tranches de Vie de Château : ce n'est pas toute la vie à la prison mais seulement des aspects des lieux et de ce qui s'y passe. Dans Montluçon et les alentours, quand on parle de la prison, on dit « Le Vieux Château » ou « Le Petit Château ». Quel parent n'a pas dit à son adolescent : « Si tu continues, tu vas finir au Vieux Château ! »
 
Format 20 x 30 cm, 120 pages en noir et blanc, 58 photos, couverture cartonnée
Prix de vente 15 €,
Disponible à la galerie   ECRITURES 1, rue Pierre Petit 03100 MONTLUCON
galerie.ecritures@live.fr
ou bien par correspondance par chèque de 20 €  (15€ + 5 € d’emballage et de port) à l’ordre de « galerie Ecritures »
 
A VOIR
Le reportage de FR3 
http://www.google.fr/url?url=http://culturebox.francetvinfo.fr/expositions/photo/des-detenus-racontent-en-mots-et-en-images-leur-vie-de-chateau-a-montlucon-158573&rct=j&frm=1&q=&esrc=s&sa=U&ei=T38OVK3FD5LqaOfngogP&ved=0CBQQFjAA&usg=AFQjCNFpr84rtqReOHKdm4KdpDLFbPHRTQ
 
Les 58 photos ont été tirées en format 60 x 90 cm.
Elles sont actuellement exposées au Tribunal de Grande Instance de Montluçon  (du lundi au vendredi de 9 h à 17 h), jusqu’au 31 décembre 2014, elles seront exposées à la Foire Exposition de MONTLUCON Hall C du 27 septembre au 5 octobre 2014, au printemps 2015 à la médiathèque de Montluçon.
Galerie ECRITURES 1 rue Pierre Petit 03 100 MONTLUCON
http://www.koifaire.com/auvergne/galerie,ecritures-15609.html
facebook  http://www.facebook.com/galerie.ecritures

jeudi 21 août 2014

Galerie ECRITURES: exposition

La Galerie ECRITURES
présente du
18 Août – 15 Novembre 2014
les Artistes de la Galerie
 Ute BEST
CINQUIN
Roland COGNET
Bruno DANJOUX
José DUBOIS
ESTAQUE
FISSORE
GUERRERO
Pierre LAFOUCRIERE
Pierre MARCHAND
Claire MOREAU
Rémy PASTOR

 Galerie ECRITURES 1 rue Pierre Petit 03 100 MONTLUCON
http://www.koifaire.com/auvergne/galerie,ecritures-15609.html
 facebook  http://www.facebook.com/galerie.ecritures 

dimanche 29 décembre 2013

Galerie Ecritures: Meilleurs Voeux 2014

 
La Galerie Ecritures vous présente ses meilleurs voeux pour 2014
Voeux de santé, bonheur et prospérité
Elle vous invite à venir voir ou revoir
l'exposition des oeuvres de Gérard GUYOMARD "parpaléminvid
avant de vous présenter en mars
"L'Horizon d'un Sujet" de Bruno DANJOUXGalerie ECRITURES 1 rue Pierre Petit 03 100 MONTLUCON   
http://www.koifaire.com/auvergne/galerie,ecritures-15609.html
 facebook  http://www.facebook.com/galerie.ecritures