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jeudi 20 avril 2023

Interzone Editions: Poèmes

 

Je viens de compléter le petit livre de poèmes réalisé pour les écoles, EHPADS, maisons de retraite, etc.

La nouvelle version est à la même adresse: https://www.interzoneeditions.net/Poemes.pdf , en accès libre, téléchargeable et imprimable.


 Voir également l'album Vasha Dai and The Mutant Band: Poetai dans lequel Vasha a mis en musique les versions lituaniennes de quelques uns de ces poèmes.


 

mardi 23 mars 2021

Avec William Burroughs: Dîner avec Stewart Meyer: New York 1979

 

 
Stewart Meyer et Burroughs après le dîner au Bunker. Noter le tee-shirt NO METRIC de Burroughs. Photo par Victor Bockris

Sur les rêves

En ligne à https://www.interzoneeditions.net/diner-avec-stewart-meyer/

Traduction: Isabelle Aubert-Baudron

Les extraits de Avec William Burroughs, de Victor Bockris, sont en ligne à

https://www.interzoneeditions.net/victor-bockris-avec-william-burroughs/

 


samedi 13 octobre 2018

Monsieur B: les pronoms – Enquête sur "des voix dans la tête"

 

Extrait de « Psychiatrie : le Carrefour des impasses »
à paraître chez Interzone Editions
 
(La retranscription de l’enregistrement contenue dans ce chapitre a été réalisée pour la première fois en anglais, en 1982, pour William Burroughs, qui s’intéressait aux discours des schizophrènes entendant des voix dans leurs tête, et effectuait une recherche sur les voix enregistrées par Constantin Raudive et les travaux de Julian Jaynes sur l’esprit bicaméral: voir les chapitres Ça appartient aux concombres : au sujet des voix enregistrées de Raudive, Essais, tome I, 1981, et Freud et l’inconscient, Essais, tome II, 1984, Christian Bourgois Editeur.)
            Monsieur B était un homme d’une cinquantaine d’années. De taille moyenne, il était vêtu au fil des ans d’une veste chinée défraîchie à dominance beige et de pantalons de costume dépareillés. Ses cheveux gris clairsemés étaient coiffés en arrière. Il portait souvent, été comme hiver, un feutre marron.
            Il était arrivé à l’hôpital dès l’ouverture de ce dernier, flanqué de l’étiquette de schizophrène. L’asile départemental où il était interné depuis une quinzaine d’années l’avait transféré dans le cadre de la sectorisation pour qu’il soit rapproché de sa famille. Il avait en effet une femme et deux filles qui habitaient dans les environs, mais n’avaient jamais donné signe de vie depuis son arrivée.
            Les premiers temps, l’hôpital étant ouvert, il avait tenté quelques promenades à pied jusqu’à la ville, promenades qu’il agrémentait d’une halte dans un café pour y boire un verre de vin. A son retour dans le service, il se reprochait tellement son attrait pour les boissons alcoolisées, bien qu’il n’eût jamais bu au point d’être ivre, qu’il mit un terme à ses sorties.
            Depuis, il se cantonnait dans l’enceinte de l’hôpital. Les jours de beau temps, il allait prendre le soleil sur le parking. Ses activités se bornaient à la fréquentation de la cafétéria et à la rédaction de quelques rares articles destinés au journal intérieur à l’établissement dont il gardait précieusement un exemplaire de chaque numéro dans sa chambre. Il en possédait la collection complète. Il finit par interrompre cette occupation et, s’il continuait à acheter le journal, il en cessa la lecture, disant que, comme il ne lisait pas tous les articles, il redoutait la vengeance de ceux qu’il négligeait, leur attribuant une vie et une volonté propre.
            Sa propension à boire du café avait engendré entre le personnel et lui des relations basées sur le contrôle de sa consommation de cette boisson. Comme d’autres hospitalisés, il l’utilisait pour combattre les effets de ses médicaments et emplissait généralement son bol d’une quantité de café égale sinon supérieure au volume d’eau. Devant les limites qui lui étaient posées, il réagissait par de faibles protestations, puis s’en allait en marmonnant, l’air résigné, regagnant sa chambre ou le radiateur du service auquel il s’adossait, observant les allées et venues et chantonnant de temps à autres. Sa discrétion et sa docilité en avaient fait un des oubliés du service. Ses relations avec les psychiatres se bornaient à une poignée de main quotidienne.
            Il entretenait avec les autres hospitalisés des contacts la plupart du temps courtois; avec certains il évoquait son passé dans l’armée, la deuxième guerre mondiale qui l’avait entraîné en Allemagne puis en Tunisie, bien avant ses premières relations avec la psychiatrie. Il ne supportait cependant pas que d’autres outrepassent les limites qui lui étaient fixées en matière de consommation de café et n’hésitait pas à dénoncer les éventuels goulus au personnel présent, adoptant la mimique d’un enfant cafteur : « Monsieur, il y a Untel qui boit tout le pot de café dans la cuisine! »
            Monsieur B était un homme poli, déférent même. A l’égard du personnel il adoptait l’attitude du subalterne devant son supérieur hiérarchique, la tête penchée en avant, le regard rivé au sol, n’omettant jamais de terminer ses phrases par un respectueux « Monsieur » ou « Madame ».
            Des petits faits de la vie courante, qui paraîtraient insignifiants à la plupart des gens, tenaient pour lui une grande importance. Fumeur, il lui arrivait de solliciter ou de donner du feu. A chaque fois il notait scrupuleusement sur un petit carnet le nom de la personne avec qui il avait eu cet échange et lui en rendait compte régulièrement : « Vous me devez, ou, je vous dois X fois du feu. » Quand son interlocuteur s’en étonnait, il répondait en disant que le fait de donner du feu n’était pas négligeable, qu’un sou est un sou, que les bons comptes font les bons amis et qu’il ne voulait pas devoir quoi que ce soit à quiconque.
            Il passait ses journées à réfléchir et à observer. Il s’exprimait peu. Je l’entendis une fois parler de son épouse. Il n’avait jamais cessé de l’aimer et, bien que très peiné du fait  qu’elle ne lui donne pas de nouvelle, il l’en excusait,  attribuant son silence à sa maladie : « Je ne suis qu’un pauvre fou. », disait-il. Il avait recouvert les murs de sa chambre de phrases écrites au crayon de papier dédiées à sa femme : « J’aime plus que plus que des trilliards de fois Madame B. » Un jour elle demanda le divorce et l’obtint, sans avoir revu son mari.
            Monsieur B. s’était retiré du monde des vivants et les propositions qui lui étaient faites de promenades ou de sorties au cinéma se heurtaient immanquablement à un refus : « Non, madame, je ne peux pas y aller, mes pronoms ne sont pas d’accord. » Je tentai plusieurs fois d’en savoir plus, lui demandant des explications sur ces mystérieux pronoms, sans succès. Il bredouillait alors quelques phrases inaudibles et s’en allait en chantonnant, coupant court à la conversation. Aucun soignant ne savait exactement ce qu’ils représentaient pour lui, si ce n’est qu’ils semblaient jouer un rôle négatif. Un jour, alors que je lui présentais ses médicaments, il me dit : « Ce n’est pas moi qu’il faut soigner, madame, ce sont mes pronoms. » Puis il s’éloigna, l’air préoccupé.
            J’aimais bien Monsieur B.. J’appréciais sa courtoisie et m’efforçais de m’adresser à lui avec une égale politesse. Quant aux limites que ma fonction d’infirmière m’intimait de lui poser, je les lui expliquais en prenant en compte son état de santé. Bien que peu convaincu, il était content que je mette les formes et répondait en hochant la tête, l’air résigné : « Je comprends, madame, je comprends. » Quand je prenais mon travail, il quittait son radiateur pour venir me donner une poignée de main et, soulevant son chapeau de l’autre, il ne manquait pas d’accompagner son salut d’une révérence que je lui rendais. Son visage s’animait alors d’une expression de connivence amusée. Après plusieurs années, nous entretenions des relations tacites de respect mutuel et de complicité.
            De temps en temps, il venait dans le bureau le soir après le dîner alors que je compulsais ou remplissais des dossiers et que les autres personnes étaient couchées ou regardaient la télévision. Il s’asseyait et, échangeant parfois quelques mots de l’ordre du passe-temps, passait une heure en ma compagnie. Je lui proposai de profiter de cette heure creuse pour discuter un moment  avec lui comme il m’arrivait de le faire avec d’autres hospitalisés, et lui dis que je me tenais à sa disposition au cas où il désirerait m’entretenir de sujets qui lui tenaient à cœur.
            Un beau soir, il entra dans le bureau et, de son ton de rapporteur, il dit : « Madame, il y a un de mes pronoms qui ne veut pas croire que le pape est polonais. » C’était la première fois qu’il me demandait d’intervenir dans son domaine. Je décidai de jouer le jeu et, rentrant dans le rôle de l’inspecteur  recueillant la déposition du plaignant, je résolus d’enquêter sur les fameux pronoms. J’enclenchai le magnétophone que je portais avec moi de temps en temps. La conversation qui suit est la fidèle retranscription du dialogue que nous eûmes alors. C’est, à ma connaissance, la première fois que Monsieur B. accepta de livrer des explications détaillées sur ce qu’il vivait et de dresser une carte de son territoire intérieur.
* * *
 
(en raison de la longueur de la retranscription de l’enregistrement, lire la suite dans le site d’Interzone Editions)

lundi 3 août 2015

Charley Plymell and Kim Gordon

Arte: Kim Gordon: "Girl in A Band" : http://tracks.arte.tv/fr/kim-gordon-girl-band


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The Beat Museum, San Francisco: Andy Clausen, Pamela Twining, and A.D. Winans




Woodstock, NY poets Andy Clausen and Pamela Twining hit the road, venturing off on a “Beat Revival Tour,” destination: San Francisco. Joining them is San Francisco poet A.D. Winans.
Events at the Beat Museum are free of charge, made possible by Friends of the Beat Museum.


Andy Clausen

Andy Clausen
Andy Clausen


Andy Clausen was raised in Oakland California USA. He graduated from Bishop O’Dowd High School in 1961 and attended six colleges. After reading the poems of the characters in Kerouac’s books, he felt he’d found his life’s vocation and headlong began trying to be a Beat poet in 1965. He has traveled and read his poetry all over North America and the world. (New York, California, Alaska, Texas, Prague, Kathmandu, Amsterdam etc.) He has maintained a driven intrepid lifestyle and aspired to be a champion of the underdog. He has had many occupations studying humanity and earning a living. Clausen has written about his friendships with Allen Ginsberg, Gregory Corso, Ray Bremser, Janine Pommy Vega, Peter Orlovsky, and many others of the Beat Generation.
He has lectured at universities, high schools, and art centers. Clausen has taught at The Jack Kerouac School of Disembodied Poetics, Naropa University. He was co-editor of, POEMS FOR THE NATION, with Allen Ginsberg and Eliot Katz (Seven Stories Press). He was an editor at LONG SHOT Magazine. Clausen wrote about Ray Bremser
and appears in Encyclopedia of Beat Literature (Kurt Hemmer, editor) Clausen has back packed around the world and has resided in over twenty states and provinces.
For twelve years AC conducted poetry workshops in the NY state prison system for Incision Arts. In 1999 Clausen began teaching poetry in the schools under the auspices of Teacher’s & Writers Collaborative. Andy now resides in Woodstock, NY, where he teaches, writes, and performs his work. He lived with Janine Pommy Vega the last 12 years of her life and celebrates The Annual Janine Pommy Vega Poetry Festival in Woodstock.

Pamela Twining

Pamela Twining
Pamela Twining
I was born on the Eastern Shore of Maryland in the middle of the last century, to a melting pot American family with early settler roots, as well as a Native American connection that no one ever discussed. I was always a poet, my first efforts published only in elementary school journals, but my sonnet “Neveah”, written at 16, was honored with a scholarship to a six week poetry workshop in Washington DC. An early poem, “Rejoice! The Second Coming!” was performed at Regina High School in Hyattsville, MD, with orchestration and conducted by prominent Philippine composer, Rosendo E. Santos, professor of music at the Catholic University.
I left school to travel, raise children and live off-the-grid on an organic farm, always finding time to write, though I only started reading my work in public in 2010. During the 1990s, I attended Vassar College on a scholarship received from the Ford Foundation, using poetry as a voice for a Women’s Studies discipline. A long poem “The Rape of Humankind: a Conspiracy Theory”, after William Blake, was used as the subject of a Graduate thesis on Blake, at the request of the professor.
Most of the past years were spent “inhaling”, as it were. And in 2009, my children raised, my parents no longer in need of me, I began to read my work at Open Mics and was soon a Featured performer. My first chapbook, “i have been a river…” was published by Heyday Press in 2011, followed by “utopians & madmen”, DancinFool Press, in 2012 and “A Thousand Years of Wanting” by Shivastan Press in 2013. My work has also appeared in Big Scream #51 and Big Scream #52, Heyday Magazine, Vol 1, Issue 1 and Vol 1, Issue 3, and Napalm Health Spa 2013, the annual magazine of the Museum of American Poetics.
I have appeared with beat legends Andy Clausen and Antler, Jeff Poniewacz, Poet Laureate of Milwaukee, Anne Waldman, George Wallace, and others on stages in Detroit, Milwaukee, Boulder, Denver and Ward CO, and in New York City, as well as Albany and my home of over 40 years, Woodstock, NY.
I am currently working on a long piece, a memoir in poetic form. I am also one of the organizers of the Janine Pommy Vega Poetry Festival, held annually in Woodstock at the Woodstock Artists Association and Museum.

A.D. Winans

ad_winans
A.D. Winans


A. D. Winans is a native San Francisco poet, writer and photographer. He is a graduate of San Francisco State University. He returned home from Panama in February 1958 to become part of the Beat and post-Beat era. He is the author of fifty books and chapbooks of poetry and prose. Major books include The Holy Grail: The Charles Bukowski Second Coming Revolution, North Beach Revisited, and This Land Is Not My Land, which won a 2006 PEN Josephine Miles Award for Literary Excellence. Most recent books include The Wrong Side Of Town, Marking Time, Pigeon Feathers, Billie Holiday Me and the Blues, No Rooom For Buddha, and Love – Zero. In 2007 Presa Press published a book of his Selected Poems: The Other Side Of Broadway: Selected Poems 1995-2005. In late 2010, BOS Press published a 300-plus page of his Selected Poems.


ADWinans.com

lundi 15 juin 2015

Interzone Editions: publication de CENTRAL HÔTEL

Première_de_couverture_Central_Hôtel
Sortie chez Interzone Editions de CENTRAL HÔTEL, une bande dessinée de José Altimiras et Guy Marcenac, d'après le roman d'André Héléna, "Les Clients du Central Hôtel" : http://www.interzoneeditions.net/central_hotel.htm


Bande dessinée: intérieur noir et blanc
Dessins : José ALTIMIRAS ©
Scénario : Guy MARCENAC © c/o in
terzone.editions [at] interpc.fr
ISBN 979-10-94889-00-8 - EAN 9791094889008
Format: 21 x 29,7 cm (A4) – 51 pages
19 €
A paraître en format électronique sur Amazon.

Quatrième_de_couverture_Central_Hôtel
Perpignan, août 1944, la canicule règne. Là, dans la solitude des chambres du Central Hôtel, les corps s’abandonnent à leurs instincts. Pour les clients réunis par hasard dans cet hôtel, l’heure de vérité approche. Dehors, dans les ruelles de la vieille ville, les ombres sinistres de la Gestapo rodent…


André Héléna est un des principaux acteurs du roman noir français d’après-guerre. Né le 7 avril 1919 à Narbonne, il est profondément marqué par les années de guerre. C’est à Paris, en prison pour dettes, qu’il va écrire son premier roman : « Les flics ont toujours raison », publié en 1949 par Roger Dermée, l’éditeur de la rue des Moulins. Auteur prolifique, plus d’une centaine de romans populaires, il s’épuise à la tâche. Gagné par la maladie il meurt à Leucate le 18 novembre 1972.


Une première adaptation de « Les Clients du Central Hôtel » d’André Héléna a été publiée en 2002 chez Voix Editions en version bilingue, sous le titre « Central Hôtel », illustrations : José Altimiras, scénario: Guy Marcenac, traduction catalane: Joan-Daniel Bezsonoff.


Après « Le Taxidermiste », adapté du roman du même nom de Darnaudet-Daurel publié aux éditions Corps 9 (1985), « Central Hôtel » est la deuxième bande dessinée de José Altimiras publiée par Interzone Editions. Il vit et travaille en Catalogne et a publié d'autres ouvrages ("Entre Gener i Desembre" Ed. Rescripta - "Fora de Lloc" Ed. Trabucaire - "Rodamons" Ed. Trabucaire).


Isabelle Aubert-Baudron

Quelques nouvelles de l'éclat



Bonjour,
Avec l’été qui vient, un rappel des titres parus à l’éclat ce premier semestre.
De quoi voyager du Shabbat de Benjamin Gross à Walter Benjamin lecteur de Marcel Proust, de la Grèce de Giorgio Colli (et Nietzsche)  à Wittgenstein vs Freud, des philosophies de Jacques Bouveresse ou de Thomas Nagel aux conversations et "délires divergents" de Philippe K. Dick, des "Aurores" de Maria Zambrano au dernier combat de Carlo Michelstaedter, dont Patricia Farazzi donne une version, en forme de vie (et mort) imaginaire, dans Un crime parfait.

Vous trouverez tous ces livres (et les autres) tout l'été dans quelques excellentes librairies qui ont bien voulu fêter avec nous nos 30 ans.
Le catalogue 1985-2015 est toujours disponible. Si vous voulez le recevoir, il suffit de nous en faire la demande.
 
Bel été à toutes et à tous et merci de votre fidélité
 
 
(cliquez sur les couvertures)
 
Naissance de la philosophie Après Nietzsche philosophie mythologie et pseudo-science la demande philosophique Si ce monde vous déplaît Dernière conversation avant les étoiles De l'aurore  La persuasion et la rhétoriquesun crime parfait Benjamin lit Proust Shabbat

mercredi 17 décembre 2014

Jérôme PINTOUX: "OLD WAVE, COLD WAVE, NEW WAVE, DARK WAVE Déluges sonores et clips des Eighties" chez Camion Blanc

En vente dans le site de l'éditeur: http://www.camionblanc.com/?p=detail_livre&ID=543





Cet ouvrage tourne autour de la New Wave et de ses caractéristiques, les clips, la primauté de l'image et du look sur le son. Plus que sur la musique, nous nous sommes penchés sur les textes : que nous racontent tous ces gens-là ? Les paroles des chansons nous éclairent-elles sur l'époque ? La partie consacrée aux sources nous plonge au cœur des années 60 et 70, avec des analyses des grandes figures. A la fin des années 60 et au début des seventies, les mouvements pop-rock, psyché, glamour, les déluges sonores du funk et du hard rock, s'enchaînent, se superposent, puis passent au second plan avec la déferlante punk. Ils reviennent en force au début des années 80, se prolongent dans la New Wave, l'électro-pop, la Dark Wave, les débuts du gothique. Les rapports peuvent sembler lointain entre l'Old Wave et la New Wave, mais peut-on imaginer The Police, XTC, Tears For Fears sans les Beatles ? Adam and the Ants, Depeche Mode sans David Bowie, sans T.Rex ? The Cure et Robert Smith sans Syd Barrett ? Joy Division et Ian Curtis sans les Doors de Jim Morrison ? Siouxsie and the Banshees, Killing Joke, The Mission sans Led Zeppelin, sans Black Sabbath ? La Cold Wave, l'électro-pop, la Dark Wave sont en germe dans les années 60 et 70. Les filiations ne sont pas toujours évidentes : parfois les racines sont profondément enfouies dans le sol. Dans une première partie, consacrée à l'Ancienne Vague, nous avons présenté les grands anciens, la lame de fond, les précurseurs. Puis nous avons analysé les artistes emblématiques de l'after-Punk, de la New Wave, de la Cold Wave, de la Dark Wave. La dernière partie de l'ouvrage traite du revival New Wave, de la Britpop et du revival Pop Rock Psyché. Là, tout était New Order et beauté, luxe, calme et obscurité.

mercredi 10 décembre 2014

A.D. Winans: Captain Jack

CAPTAIN JACK
 
I know this poet who dances with words
who does the two-step political hustle
that lacks any real muscle
 
a Waltzing Matilda poet
who glides along the dance floor
like a skilled political whore
 
a poet weaned on the game of favors
who traded in his vision
for a poetry politicians hat
but dancing for an audience
isn’t like feeling the rhythm
that rubs up against the soul
 
Buffy Saint-Marie
Phil Ochs, Woody Guthrie,
Pete Seeger, Billy Bragg
were living proof of this
 
power corrupts
the spiritual truth
the scriptures tell us this
the true poet knows this
stands tall above the dancing
with word poets
who are little more than
an instrument of a poem
far greater than themselves
*
bar room revolution talk
is little more than
an exercise in futility
take it to the streets
be like Walt Whitman
walk blood stained battlefields
real and imagined
tend to the spiritual wounds
of your comrades
quit trading favors
in twenty-eight
Baskin and Robbin flavors
 
be like the people of Egypt
who risked life and limb
for their beliefs
be like the anonymous poets of Poland
who during the height
of government tyranny
tossed poems into the public square
for the people to read
giving them hope in desperate times
 
sitting at Spec’s bar in North Beach
downing shots of vodka
and shouting,” I hate America,
is cheap political theater
 
be like your sisters and brothers
in the workers struggle in Wisconsin
marching for worker rights
love them become one with them
shout your poems from town squares
and from rooftops in solidarity
with them.
 
poet laureate’s come and go
inmates die on death row
words can not be danced with
they need to b lived
 
Whitman was the Heavyweight
champion of poetry
stood tall and fearless
among the enemy
which is never really man
but the poison in his soul
 
pride envy ego
lust for power
how can those inflicted
with this disease
write from the soul
one column of media praise
is of less value
than a single tear-drop on a poem
from a waitress in a greasy
road stop diner
 
a poet who dances with words
dances a solo dance
in a barroom with no jukebox
 
the true poet’s topic
is the people
not the poet.
*

lundi 18 août 2014

jeudi 10 juillet 2014

Jean Azarel: Avis de parution « Love is everywhere »

Azarel.jpg

Gros Textes / Editions du Buëch
Avis de Parution

Love is everywhere

De 

Jean AZAREL




"Il y avait du crack dans les narines
Des G.I’s et des Marines
Tombant à Saigon
C’était « Subterranean Homesick Blues »
On avait cinq sens et la peau
Le dégoût dans nos bouches
Coursait les baisers
On avait la rage en Eastmancolor
Pour brûler les drapeaux
Et faire sauter les verrous"




« Les années Beat, Pop Rock, la Route, les Amours et l’Amitié, défilent vivantes et libres dans ce recueil illustré de photos inédites qui est aussi un hommage au poète marin pêcheur Alain Jégou » (J.A)
ISBN : 978-2-35082-261-7
70 pages au format 14 x 21, orné de 2 pages couleur (recto non paginé) photos,
10 € (+ 2 € de port – port compris à partir de l’achat de 2 exemplaires)
Commande à :
Gros Textes
Fontfourane
05380 Châteauroux-les-Alpes
(Chèque à l’ordre de Gros Textes)
 « LOVE IS EVERYWHERE » en lectures et surprises : 18 juillet à 21 h 30 à Lodève, Restaurant « Le Soleil Bleu », 29 juillet à partir de 18 h à Roiron (Haute Loire), café librairie « La Maison Vieille », 30 août à Veynes, aux 4è Journées Richard Brautigan, 26 septembre à 21 h à Serres (Haute vallée de l’Aude), café culturel « La Claranda », 11 décembre à Rennes, Maison de la Poésie, soirée Alain Jégou.

William Brandon III: « Silence », Black Hill Press





Dean O’Leary is a man who lives on the edge: of life, love, and happiness. After a bank robbery gone horribly wrong, Dean leaves his life of crime in Los Angeles and exiles himself to the cold grey sands of Las Vegas. A cruel and unusual twist of fate shows Dean a life filled with the love and hope that he has always thought impossible, and then rips it away. With nothing left to lose, Dean goes all in on one final crime.


jeudi 3 juillet 2014

A.D. Winans: Press Release from NYQ

NYQ Press is proud to announce the Publication of On My Way to Becoming a Man by award winning poet A. D. Winans
 
Publication Information: 5½ x 8½ in.; 116 Pages; ISBN: 978-1-935520-25-2 Library of Congress Control Number: 2014934950
 
Publication Date: May 31, 2014. Website: http://books.nyq.org/author/adwinans
Retail: 14.95, plus postage and shipping.
 
Availability: Amazon, Barnes and Noble, Powell’s, Small Press Distribution (SPD). To the Trade: Ingram Distribution, SPD
 
Winans is an award-winning poet and a 2014 recipient of a Kathy Acker poetry award. He is a member of PEN and the author of over sixty books of poetry and prose. He edited and published Second Coming for seventeen years. He worked for the San Francisco Arts Commission for five years as an editor and writer. His work has been published internationally in over 1,500 literary journals and anthologies. In 2002 a poem of his was set to music and performed at Alice Tully Music Hall. The New England Conservatory of Music accepted several of his poems to be set to music and performed at a later date. In 2006 he won a PEN Josephine Miles award for excellence in literature and in 2009 PEN Oakland presented him with a Lifetime Achievement Award. He has served on the Board of Directors of several literary and art organizations, and is currently an advisory board member for the proposed San Francisco International Poetry Library.
 
 
NYQ Books™ was established in 2009 as an imprint of The New York Quarterly Foundation, Inc. Its mission is to augment the New York Quarterly poetry magazine by providing an additional venue for poets who are already published in the magazine.  
 

A.D. Winans: Poem

Back from an MRI
Brain Scan
I listen to a Miles Davis album
Black Hawk San Francisco 1962
Where a young Latina and I
Grooved on the vibes
Here at home
Jazz in my head jazz in my bed
Jazz waking up the dead
Miles, Charlie Parker, and Lester Young
Serenade an army of poets
Sitting on my bookshelf
 
T.S. Eliot playing the banker
Walt Whitman walking the battlefields
Williams Carlos Williams suturing wounds
 
Kaufman walking the streets of New York
Juggling a “Golden Sardine”
Sings a duet with Billie Holiday
Blake playing cards with God
Lorca playing Russian Roulette
Micheline dancing with Mingus
Gary Snyder building word bridges
Me doing a tango with a fallen angel
And suddenly I’m not alone anymore
The words falling like hard rain
In a winter green garden 
 

mardi 6 mai 2014

Gerard Malanga: The Poetry Club, Glasgow – live review by BMX Bandit Duglas T. Stewart

http://louderthanwar.com/gerard-malanga-the-poetry-club-glasgow-live-review-by-bmx-bandit-duglas-t-stewart/

Posted on April 8, 2014 by Duglas T. Stewart


Gerard Malanga
The Poetry Club, Glasgow
April 4th 2014


Gerard Joseph Malanga is an American poet, photographer, filmmaker, curator and archivist most famous, perhaps, for his work with Andy Warhol during the artist’s most creative period in the mid-Sixties. He was recently in Glasgow as the “official poet” of that city’s International Festival and while there he visited The Poetry Club to exhibit some of his photographic work, show a short documentary and to recite some poetry. For Louder Than War, BMX Bandit and long time fan of Gerard Malanga’s work, Duglas T. Stewart, describes how the evening unfolded.
- See more at: http://louderthanwar.com/gerard-malanga-the-poetry-club-glasgow-live-review-by-bmx-bandit-duglas-t-stewart/#sthash.D1g9wsjL.dpuf

jeudi 10 avril 2014

France culture: Ramuntcho Matta + Philippe Baudouin pour les écrits radiophoniques de Walter Benjamin

http://www.franceculture.fr/emission-l-atelier-du-son-ramuntcho-matta-%20-philippe-baudouin-pour-les-ecrits-radiophoniques-de-walt



Ramuntcho Matta prépare une exposition à la galerie Anne Barrault, Paris 3e, qui commence la semaine prochaine. Il fait paraître un livre, L'usage du temps, qui porte le même titre que l'exposition, chez Manuella Editions. Et il a sorti un disque, Météorismes, il y a quelques jours. Pourtant, nous avions lancé l'invitation sans savoir cette actualité pléthorique. Ramuntcho Matta, artiste plurisdisciplinaire, vient du son. Il le dit lui-même. Il dit voir le son quand il ferme les yeux, des formes, des sculptures. Le son, mieux qu'une drogue ! Le fils du peintre Roberto Matta, qui compte une quarantaine de disques à sa production, a un parcours fait de rencontres, d'ouverture à l'autre, d'écoute dans tous les sens du terme. Il y a des noms qui croisent sa route - John Cage, Laurie Anderson, Don Cherry, Brion Gysin, quatre parmi tant d'autres. On en parlera sans doute. Il y a aussi cette attention au "parfois", quand on fait "parfois" ceci ou "parfois" cela, qui donne le nom de sa galerie "SometimeStudio". Enfin, il y a Lizières, lieu pour artistes qu'il a fondé il y a quelques années, connu pour ses résidences d'artistes autant que pour ses pique-niques d'artistes ! Le chemin libre de Ramuntcho Matta passe par l'Atelier du son, ce soir.  04.04.2014 - 23:00


Enregistrement: http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4827936


Exposition:
RAMUNTCHO MATTA I Galerie Anne Barrault

RAMUNTCHO MATTA I Galerie Anne Barrault

Exposition RAMUNTCHO MATTA 10 avril - 17 mai 2014   51 rue des Archives, Paris 3ème N° DE TELEPHONE : 33(0)9 51 70 02 43
10/04/2014 - 17/05/2014

vendredi 7 mars 2014

Boris Darnaudet: « Zeppelin en danger » et dédicace


Prochaine parution : Zeppelin en danger chez Rouge Safran éditions, dircol : Georges Foveau, boss : Henri Lopez... en juin 2014 ! POLAR HISTORIQUE pour les ados !




Prochaine sortie en dédicace à Amélie-les-bains le 3 mai au festival de SF et F !